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Tuesday, 17 March 2009

La Petite République

La Petite République
Luttons ensemble !
Posted: 16 Mar 2009 03:09 PM PDT
Il fut un temps pas si lointain où exprimer une grande inquiétude sur la crise politique et sociale qui nous submerge était taxé de pessimisme excessif. Aujourd’hui, la réalité est là, on ne peut que constater que le rapport des forces dans le processus de la lutte des classes est très inégal. Il ne s’agit nullement d’un phénomène passager, mais d’une situation durable aux conséquences dévastatrices pour l’ensemble de notre peuple.
Pendant que l’on nous inonde des actions qui lui sont défavorables, Sarkozy a fait voter dans l’année parlementaire écoulée, par ses sbires, plus de 40 lois. Son gouvernement supprime cyniquement les acquis sociaux après avoir offert quelques 13 milliards d’euros de bouclier fiscal aux plus riches et 30 milliards d’exonérations fiscales au patronat. Le mouvement social bien que secoué, poursuit le combat courageusement. Mais il doit s’unir pour ne pas s’effondrer. Le capitalisme arrogant détruit notre société au profit d’une infime minorité.
La priorité est donc d’organiser une résistance la plus large possible contre le pouvoir en place. D’organiser la lutte contre les misères, la pauvreté, le chômage massif. De faire face aux précarités qui gangrènent les milieux sociaux les plus divers. De revendiquer la défense des droits élémentaires de toute la population : droit au savoir, à la santé, au travail, au logement, solidarité avec les immigrés et les sans-papiers, protection urgente de l’environnement. Et ce qui est valable pour la France l’est tout autant dans l’espace de l’Union Européenne, où les travailleurs ont des problèmes proches et des adversaires communs.
Des luttes dispersées essaient de répondre aux agressions du patronat mais c’est une tendance insuffisante. Les échecs de ces dernières années ont développé l’esprit de fatalité, le repli sur soi, l’angoisse des lendemains sans perspectives positives. Pour stopper la décomposition de classes qui s’opère, des formes de luttes mobilisatrices doivent apporter des résultats positifs pour tous.
Être révolutionnaire dans la période actuelle, c’est travailler à unir sur la base de la volonté collective afin de combattre les inégalités et les injustices sociales. Face à l’urgence, les facteurs de division deviennent secondaires. Partout, dans toutes les localités où cela est possible, il faut provoquer des rencontres avec les partis, les syndicats, les réseaux associatifs et se prendre en main. Choisir de s’organiser à la base et dans l’action renforcera le lien unitaire et indispensable pour changer la situation.
Parallèlement, les mouvements organisés, les militants concernés continueront à débattre et à prendre des initiatives pour la recomposition de forces politiques crédibles et influentes, pour engager des alternatives de société. C’est un vaste chantier aux échéances impossibles à fixer. Tout cela n’est pas contradictoire avec l’investissement dans le front de résistance. C’est enfin marcher sur ses deux jambes. Ignorer le besoin impérieux de s’engager concrètement dans le combat unitaire est irresponsable, c’est sous-estimer l’ampleur de la crise à laquelle nous sommes confrontés. ENSEMBLE, nous avons les moyens de briser la spirale négative des défaites.
La volonté existe-t-elle ? C’est le front de résistance qui permettra de passer de la défensive à l’offensive.
Daniel Ferret
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Que danse la révolte!
Posted: 16 Mar 2009 02:23 PM PDT
STOP-G20! Le message est on ne peut plus limpide. C’est celui que lance l’association Attac, avec le soutien du mouvement altermondialiste dans son ensemble, à la veille du G20 qui se tiendra à Londres le 2 avril 2009. Nous relayons ici les propositions [1] faites par cette mouvance porteuse d’une réelle alternative au système dominant, qui par ailleurs vient de démontrer ses propres limites, et ne peut plus représenter la ligne d’horizon que nous désignerons aux générations qui vont nous succéder. Si de cela nous ne doutons plus, tout comme nombre des plus éminents penseurs porteurs d’une crédibilité forte [2], ce sont les perspectives d’une poétique nouvelle qu’il faut sans plus tarder dessiner en avançant les solutions les plus pertinentes. Dansons enfin cette révolte globale qui nous tend la main.
Le profit à tout prix, la valse des milliards de dollars dans les paradis fiscaux, les injustices les plus criantes, le gas(pillage) des ressources de ce monde, la rupture de grands équilibres etc…Telle est la réalité majeure qui caractérise l’état dans lequel se trouve la planète aujourd’hui, à la lumière de l’aube quasiment crépusculaire de ce XXIe qui préfigure déjà demain. Cet avenir globalisé, auquel personne n’échappera plus, réclame haut et fort un changement radical de modèle. Mais, ne nous voilons pas la conscience, le grand virage s’imposera à nous même si la manière de le négocier nous appartient encore.
Dés lors, il faut faire corps face aux défis immenses qui apparaissent inlassablement au yeux de ce village total qui, peu à peu, sculpte cette nouvelle réalité inévitable. Quoi qu’il en soit, le monde chemine déjà vers ce qui fera lien demain, la terre flotte cahin-caha vers les rives encore impensables d’un devenir forcément meilleur, et notre espèce enfin décentrée, débarrassée de ses archaïsmes devenus par trop nocifs, pourra se perpétuer dans une infinité de possibles nouveaux.
Bien loin d’une béatitude naïve et surannée se situe cette position, puisque c’est celle qui prendra place à la barre du navire humanité simplement, le reste du vivant s’étant placé bien au-delà de la portée de notre bon vouloir. A l’inverse, c’est le réalisme le plus objectivé qui écrit ses lignes évidentes [3].
Alors, même si le monde aujourd’hui est suspendu aux lèvres avides de ce G20 de la bonne conscience et du repenti, il faut ne pas se faire duper en concédant toutes les rênes en seulement quelques mains bien souvent malintentionnées, et dépourvues de tout doigté, comme le présent en atteste cruellement. Aussi, il faut que la voix du plus grand nombre soit audible et s’impose dans le carillon de tous ces décideurs qui ont confisqué le bien commun. Impérativement il faut agréger les forces alternatives porteuses d’un espoir légitime, telle une nouvelle architecture aux lignes de forces autrement plus harmonieuses.
Le sens commun en bandoulière et le sens du vivant chevillé au cœur, cet assemblage auparavant hétéroclite prend forme contre vents et tempêtes, dans le fracas d’une époque qui passe à trépas devant une humanité prise à témoin par le reflet de ses écrans plats [4]. Alors oui il faut nous rassembler, incontestablement il faut tous ensemble nous asseoir à la table de notre désormais communauté de destins et que chacun devienne enfin le convive de l’autre car il en va de notre futur. À dessein, cet altermonde en appelle au réveil des esprits chagrins qui pensent que plus rien ne nous appartient et que les dés pipés sont déjà jetés. Dites-vous bien qu’il n’en est rien, car si ce qui s’est écrit plus jamais ne s’effacera, il nous revient encore le droit d’écrire demain, il suffit pour cela de s’en donner les moyens. Devenons tous acteur(trices) de ce nouveau scénario qui se dessine à l’horizon, dans une mise en scène alternative, au sein de ce magistral théâtre que demeure notre planète. IMPOSSIBLE N’EST PAS HUMAIN.
[1] Les propositions[2] Le manifeste de neuf intellectuels antillais pour “des sociétés post-capitalistes”[3] Les solutions[4] Appel “mettons la finance à sa place”
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Luttons ensemble !
“Welcome” dans l’enfer du paradis
Posted: 15 Mar 2009 05:24 AM PDT
Depuis quelques jours, les français peuvent se rendre au cinéma pour visionner le film courageux réalisé par Phillipe Lioret intitulé ironiquement « Welcome ». L’auteur y traite d’un sujet tout à fait sensible puisqu’il évoque la problématique des populations migrantes qui souhaitent se rendre en Angleterre via le littoral nord de la France. Bien évidemment, ces exilés, principalement issus des pays parmi les plus misérables du globe (Afghanistan, Somalie, Palestine, Érythrée…), ne sont absolument pas les bienvenus dans nos contrées européennes dont le corpus des règles en vigueur a créé une situation aussi bien inhumaine que parfaitement ubuesque. C’est tout l’objet du rapport la loi des « jungles » réalisé par la Coordination Française pour le Droit d’Asile (CFDA) que de poser cet état des lieux sans concession. Il convient donc d’attirer l’attention sur ce travail remarquable [1].
Alors qu’il entamait sa gouvernance du ministère de l’intérieur, on se souvient parfaitement de la fermeture très médiatisée du centre d’accueil de Sangatte réalisée en novembre 2002 par Nicolas Sarkozy, initiative alors applaudie par nombre de politiciens de tous bords, au rang desquels figurait sieur Jack Lang. Mais, et la situation dramatique actuelle en est la preuve flagrante, il ne s’agissait là que d’un coup politique où la démagogie le disputait au cynisme le plus insupportable. Ainsi, non seulement la région Nord Pas de Calais n’aura pas vu la moindre amélioration quant à la gestion de ce flux migratoire incessant qui génère des situations humaines parfaitement contraires à tous les principes fondamentaux de notre République et de l’Europe, mais pire encore, elle aura vu la situation s’aggraver du fait d’une législation européenne en la matière tout à fait inique et indigne.
En effet, loin de respecter la déclaration universelle des droits de l’Homme du 10 décembre 1948 qui pose comme principe dans l’alinéa premier de son article 14 « que devant la persécution, toute personne à le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays », ainsi que la convention de Genève du 28 janvier 1951 relative au statut des réfugiés, la quasi totalité des États européens sont loin de mettre en œuvre avec la diligence requise les moyens d’appliquer ces différents principes pourtant officiellement reconnus les différents États parties à ces différents textes.
Dés lors, le combat mené par le CFDA demeure essentiel afin d’exercer une pression à minima pour que ces populations ne soient pas définitivement oubliées, livrées à elles-mêmes et ballottées au gré d’un droit positif en vigueur qui les maintient en fait dans le non droit.
En guise de préambule à son travail académiquement exemplaire, le rapport la loi des « jungles » illustre son propos avec l’histoire emblématique d’un jeune réfugié afghan, Assad, qui a quitté son pays en 1997 dans le but de rejoindre l’Angleterre, sa destination finale qu’il ne parviendra à atteindre qu’en 2002. Après 4 années difficiles en Angleterre, s’étant vu refusé sa demande d’asile, Assad décida de rejoindre Bruxelles, puis l’Italie où il arrive en 2006 et dépose une demande d’asile qui, une fois encore, lui fut refusée. Enfin, en 2008, Assad rejoignit la France pour finir à Calais afin de rejoindre à nouveau l’Angleterre. Interpellé lors d’une tentative de traversée, ce dernier fut renvoyé en Italie, pays qui avait relevé ses empreintes digitales. Au mois d’août 2008, Assad vivait toujours en Italie, en situation irrégulière après 11 années d’un parcours improbable, mais reflet exact de ce que peuvent vivre quantité de personnes exilées qui aboutissent en Europe.
L’objectif principal que souhaite atteindre ce rapport est de rendre visible et lisible la situation des exilés qui vivent dans des conditions inhumaines, éparpillés le long du littoral de la mer du Nord et de la Manche. Cette état des lieux tout à fait sinistre, insiste le rapport, est en fait la conséquence directe de la fermeture du centre de Sangatte qui, s’il n’était pas satisfaisant, avait au moins le mérite d’être visible et donc perfectible. En outre, le CFDA met l’accent sur la précarisation de ces populations du fait d’une politique extrêmement sécuritaire des États européen à l’endroit des flux migratoires composés d’exilés refoulés de toutes parts.
L’historique de cette situation nous montre qu’elle est la conséquence directe,dans un premier temps, de la chute du mur de Berlin en 1989. Cet événement provoquera une première vague de migrations à destination de l’Angleterre via la France, avec une première sédentarisation des populations repoussées par Londres le long du littoral de la Manche et de la mer du Nord. Puis en 1999, après la guerre du Kosovo, une nouvelle vague d’exilés parvenait sur cette zone géographique devenue un véritable tampon entre l’espace de Schengen et l’Angleterre. Afin de faire face à cette situation humanitaire devenue ingérable, fut décidée l’ouverture du centre d’hébergement et d’accueil d’urgence humanitaire (CHAUH) destiné à gérer les migrants en transit vers l’île anglaise voisine. Selon la croix rouge, pas moins de 67 600 personnes ont séjourné dans le centre de Sangatte entre 1999 et 2002, parmi lesquelles des Afghans, Irakiens, Iraniens, Kosovars et autres Indiens ou Roms. Enfin, sous la pression d’Eurotunnel, ainsi que de la population locale excédée, et à la faveur du changement de gouvernement, le centre incriminé finissait par fermer ses portes avec les conséquences directes que l’on connaît aujourd’hui, notamment l’éparpillement d’une population errante qui doit désormais se confronter aux rigueurs des lois et accords européens qui ont créé, de fait, cette réalité insoluble et incohérente. Dés lors, pris au piège du règlement du Conseil européen du 18 février 2003 (nommé « Dublin II »[2]) qui détermine l’État responsable de l’instruction de la demande d’asile, ainsi que du code de Schengen [3] entré en vigueur le 13 octobre 2006 (arsenal législatif de la politique de contrôle aux frontières), les exilés se retrouvent dans une situation volontairement rendue inextricable qui fige souvent leur destin dans le vide perpétuel d’une « errance migratoire » douloureuse et sans fin. En outre, même expulsés vers leur pays d’origine, les migrants finissent toujours par revenir et sont maintenus dans un cercle vicieux infernal.
Par ailleurs, malgré une législation très contenante et répressive, complétée par le fichier Eurodac [4], l’Europe ne peut toujours pas maîtriser ces flux migratoires qui sont la conséquence de tensions géopolitiques en permanence entretenues dans certaines régions du monde. En effet, les personnes qui décident de s’exiler le font afin de fuir misère, oppression politique et non avenir absolu. Ils désirent seulement améliorer leur sort peu enviable, soit une mécanique d’une logique parfaitement humaine que chacun peut intégrer. Mais le mirage de l’occident prospère opère toujours, tel un miroir aux alouettes forcément bien loin de la réalité d’une Europe au profil sécuritaire avéré.
Dans le même sens, le rapport du CFDA met aussi en exergue la tentation pour l’État français de criminaliser l’aide humanitaire fournie aux exilés par une frange pourtant exemplaire de la population locale, qui assiste depuis maintenant des années à l’errance forcée infligée à ces migrants placés dans des conditions souvent similaires aux camps de réfugiés situés dans les zones les plus exsangues de la planète. Aussi, il est important de souligner ici le comportement profondément humain de ces « justes » d’aujourd’hui -le choix de ce terme fait écho à la polémique entretenue par M. Besson suréagissant à la métaphore faite par Philippe Lioret au sujet du personnage principal de son film.
In fine, le CFDA demande dans son rapport que soit enfin respecté le droit d’asile [5] dans l’espace européen, et que soit révisé le règlement dit de Dublin II afin de le rendre d’une part plus cohérent, et d’autre part qu’il mette en place une véritable solidarité entre les États membre de sorte que la charge des migrants soit répartie plus équitablement. En outre, le rapport insiste pour que les populations exilées soient objectivement informées de leurs droits et qu’elles soient accueillies dans des conditions dignes et humaines, notamment quant aux mineurs ou autres victimes de la traite, et qu’il soit mis fin au harcèlement et violences des forces de l’ordre. Sur ces points essentiels, nous ne pouvons que les rejoindre vivement et inviter chacun(e) à prendre connaissance de l’état des lieux dressé par eux.
[1] Rapport du CFDA: La loi des « jungles »
[2] Le règlement « Dublin II »
[3] Le code de Schengen
[4] Eurodac
[5] Les 10 conditions minimales pour que l’asile soit un droit réel
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