Nicolas Sarkozy jeudi soir à la télévision pour faire de la pédagogie sur la crise
il y a 3 heures 34 min Emmanuel GeorgesPicot
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Nicolas Sarkozy interviendra jeudi soir à la télévision et à la radio pour une émission spéciale sur ses réponses à la crise, une semaine après le succès de la journée de mobilisation sociale du 29 janvier. Lire la suite l'article
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L'émission, intitulée "Face à la crise", sera diffusée en direct à partir de 20h15 sur TF1, France-2, M6 et RTL. Le chef de l'Etat répondra aux questions de Laurence Ferrari (TF1), David Pujadas (France 2), Guy Lagache (M6) et Alain Duhamel (RTL). L'émission doit durer de 70 à 90 minutes.
Selon l'Elysée, cette intervention, annoncée juste avant la réunion des syndicats de lundi soir sur les suites à donner au mouvement de jeudi, a pour objet d'"expliquer, faire de la pédagogie et mettre en cohérence les annonces faites ces dernières semaines et ces derniers mois par le président de la République et le gouvernement" pour répondre à la crise. Elle ne serait pas liée aux grèves et aux manifestations qui ont réuni entre un et deux millions et demi de personnes jeudi dernier.
"Faire preuve de pédagogie, remettre en perspective cette crise, expliquer quelle est la réponse du gouvernement, c'est nécessaire, notamment face aux inquiétudes et aux interrogations qu'on a vues cette semaine", déclarait pourtant dimanche le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.
Nicolas Sarkozy, qui met le succès de la mobilisation sociale sur le compte de "l'inquiétude" des Français face à la crise, plus que d'une contestation de sa politique, fera donc de la pédagogie. Car il n'est pas question pour lui de répondre aux appels des syndicats et de la gauche sur un changement de cap, sous la forme d'un soutien au pouvoir d'achat. Le plan de relance de 26 milliards d'euros est centré sur le soutien à l'investissement.
"Il n'y aura pas de tournant dans la politique économique et sociale", martèle le Premier ministre François Fillon dans un entretien publié lundi par "Le Monde". "Nous ne sous-estimons pas les inquiétudes mais, dans la situation de crise majeure dans laquelle nous nous trouvons, rien ne serait pire qu'un changement de cap ou une absence de décision".
Alors que le nombre de chômeurs a encore augmenté d'environ 45.000 personnes en décembre, comme l'a confirmé la ministre de l'Economie Christine Lagarde, M. Fillon, qui s'en prend à la "démagogie de ceux qui prétendent qu'il faudrait utiliser les aides publiques pour relancer la consommation", estime que "la totalité des marges de manoeuvre doit aller à l'emploi et à l'économie".
Le chef du gouvernement détaille l'agenda social dont Nicolas Sarkozy entend parler d'ici la fin du mois avec les partenaires sociaux. Le couple exécutif souhaite que cet agenda se limite à la réforme de la formation professionnelle, au renforcement du dialogue social dans les petites entreprises et au suivi des restructurations, du plan de relance et du plan pour l'automobile. Quitte à décevoir les syndicats qui réclament du concret sur l'emploi et le pouvoir d'achat.
Ce manque de réponse est critiqué au sein de la majorité. "Entre ne pas changer de cap et ne rien faire, il y a des marges", a lancé sur RTL l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, ajoutant qu'"il faut parfois corriger la route pour atteindre l'objectif qu'on s'est fixé".
De son côté, le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a invité le président à "aller plus loin" sur la question du partage des richesses, alors que les salaires du privé ont augmenté de 3,8% en 2007 quand ceux des dirigeants du CAC40 ont bondi de 57%. Face à la hausse du chômage, il a appelé de ses voeux une "articulation" entre la fin des droits à l'indemnisation chômage et le Revenu de solidarité active (RSA) "pour qu'aucun Français ne se voie projeter dans l'exclusion".
Alors qu'il s'était exprimé trois fois à la télévision durant la première année de son mandat, Nicolas Sarkozy a raréfié ses interventions ces derniers mois. Sa dernière émission remonte au 30 juin 2008 sur France-3, à la veille du début de la présidence française de l'Union européenne
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"Faire preuve de pédagogie, remettre en perspective cette crise, expliquer quelle est la réponse du gouvernement, c'est nécessaire, notamment face aux inquiétudes et aux interrogations qu'on a vues cette semaine", déclarait pourtant dimanche le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.
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Ce manque de réponse est critiqué au sein de la majorité. "Entre ne pas changer de cap et ne rien faire, il y a des marges", a lancé sur RTL l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, ajoutant qu'"il faut parfois corriger la route pour atteindre l'objectif qu'on s'est fixé".
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Alors qu'il s'était exprimé trois fois à la télévision durant la première année de son mandat, Nicolas Sarkozy a raréfié ses interventions ces derniers mois. Sa dernière émission remonte au 30 juin 2008 sur France-3, à la veille du début de la présidence française de l'Union européenne
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Dharamvir Nagpal
Chief news reporter/editor
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