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400 candidats dans la course au Grand Conseil

L'événement | L’élection au parlement cantonal du 11 octobre suscite beaucoup de convoitises, avec 387 candidatures. Les trois quarts des députés qui siègent déjà se représentent. Les places seront très chères. Certains partis jouent leur peau dans cette élection très disputée, aux multiples enjeux.

© TG: O.Chiacchiari/Photo: L.Guiraud | Neuf listes pour le Grand Conseil.

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CHRISTIAN BERNET | 25.08.2009 | 00:01

C’est parti. La campagne pour les élections cantonales est lancée. Depuis hier, on connaît le nom des candidats qui briguent un des cent sièges du Grand Conseil. Ils ont jusqu’au 11 octobre, soit sept semaines, pour se faire connaître auprès des électeurs.

Siéger au parlement suscite beaucoup de convoitises. Ils sont 387 à se lancer dans la course, un chiffre que l’on n’avait pas vu depuis longtemps. En revanche, les partis peinent toujours à recruter des femmes. Elles ne représentent qu’un tiers des candidatures.

Les prétendants se répartissent sur neuf listes. Celles-ci ont jusqu’à jeudi pour annoncer les alliances qu’elles vont sceller. Sans surprise, les partis de l’Entente vont faire équipe (libéraux, radicaux et PDC). A gauche aussi, l’unité est au rendez-vous entre les socialistes, les Verts et Solidarités/Parti du travail. Pour les trois autres formations, le jeu est encore ouvert. A noter que de petits changements peuvent intervenir sur les listes d’ici à mercredi.

Les places seront en fait très chères. D’autant plus que les trois quarts des députés déjà en place rempilent pour un tour.

L’élection s’annonce très ouverte et les prévisions sont difficiles. Pour l’Entente, il s’agit de maintenir sa domination, alors que les radicaux et le PDC présentent des signes de faiblesses depuis plusieurs années.

La gauche espère revenir à une meilleure représentation en embarquant avec elle les forces enfin réunies de Solidarités et du Parti du travail. Celles-ci jouent leur va-tout à cette élection, d’autant plus qu’elles sont concurrencées par la liste menée par Christian Grobet, toujours susceptible de créer la surprise. Enfin, en ce qui concerne l’UDC et le MCG, c’est la bouteille à encre. Les deux formations chassent sur les mêmes terres et leur succès dépendra de leur capacité à mobiliser les protestataires.

Enfin, rappelons que les candidats au Conseil d’Etat ne figurent sur les listes du Grand Conseil que pour faire un tour de chauffe et «tirer» leur liste, en attendant leur élection, un mois plus tard, le 15 novembre.